Reportages - Page 1

 

Récits et reportages photographiques  sur ma belle région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

N'hésitez pas à me donner vos avis et ressentis si vous le souhaitez. Ils m'aident à progresser.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les lieux photographiés, n'hésitez pas à me contacter via

les commentaires ou le Livre d'Or.

 

Sommaire (cliquez sur les numéros des pages pour les atteindre)

Page 1

 

• A la découverte de l'Huveaune...

• Rencontre avec un petit lutin des bois

• Attitudes - Milan noir

• Les Calanques de Marseille

• La Route des Crêtes de Cassis

Page 2

 

• De La Ciotat à Marseille, rochers et calanques

• L'Ascension du Pic Carlit


A la découverte de l'Huveaune...

Avril 2013 - Alors que je recherchais sur Internet des jolis coins de ma région que je ne connaissais pas encore, j'ai fini par trouver des photos d'une rivière dont l'eau était bleu turquoise, et le lit de la rivière blanc. Cette rivière, qui est en fait un fleuve côtier prenant sa source dans le massif de la Sainte-Baume et se jetant à Marseille dans la Méditerranée, avait l'air particulière lorsqu'elle serpentait dans une certaine forêt à Nans-les-Pins.

Je m'y suis donc rendue une première fois, mais sans succès. "Comment ça ?" - me direz-vous donc.

Eh bien il y a des saisons pour s'y rendre... ou vous ne verrez rien du tout. (J'ai testé pour vous !) Il faut y aller à l'automne ou au printemps, saisons souvent humides où la pluie permet de remplir le fleuve qui prendra alors des teintes magiques.

J'y suis donc retournée le 15 Avril et ne suis pas prête de l'oublier.

 

L'Huveaune tient sa couleur bleue si vive de la présence d'algues bleues - une des plus anciennes formes de vie apparues sur Terre !

Il s'agit de bactéries qui contiennent un pigment bleu-vert et qui, en se déposant sur le lit du cours d'eau, le recouvrent de calcaire blanc. (Source)

 

En plus de cela, la forêt autour est assez dense et des pierres, feuilles et troncs d'arbre noyés dans le fleuve bleu prennent des teintes blanches.

Le lit de la rivière prend aussi des formes curieuses : des bassins se créent (appelés "gours") et le fleuve coule parfois comme le long d'un "escalier", formant de larges petites cascades. Il y a longtemps que je n'avais pas fait de promenade aussi agréable, notamment par manque de temps mais aussi parce que l'endroit est magnifique et l'ambiance assez particulière, magique. Ce beau petit coin de nature est vraiment exceptionnel, je n'avais jamais vu ou entendu parler d'un endroit tel, ni à la télévision ni ailleurs...

 

Maintenant, place aux photos, qui parleront mieux que ces quelques lignes. (J'indiquerai en dessous des photos concernées les quelques images nécessitant d'agrandissement)

 

 

 

 

 

 

Assez rapidement, nous arrivons aux premiers bouts de cours d'eau, au départ banalement transparents, mais bien vite teintés de bleu.

Après un peu de marche, une première cascade ruisselle sur une roche calcaire, entourée de mousse bien verte.

La scène prend un aspect de tableau peint.

Méfiante quant à la présence des bactéries dans l'eau et en évitant le plus possible de marcher sur le lit de la rivière (qui est fragile), je pose mon apn sur un rocher face à la cascade et en profite pour faire un petit effet filé.

 

 

 

Cliquer pour le plein format.
Cliquer pour le plein format.

 

 

 

Bien que cette cascade soit plaisante à regarder, ce n'est pas de ce type de cascade-là dont je parlais plus haut.

Mais voici les quelques clichés qui illustrent bien ce que je tentais de décrire. C'est vraiment reposant à regarder.

L'endroit est paisible, on entend l'eau couler (logique me direz-vous) et les gens sont peu nombreux.

 

 

 

Cliquer pour le plein format.
Cliquer pour le plein format.

 

 

 

Les "gours" : sortes de petites retenues d'eau, qui forment ces jolis escaliers habillés d'eau. (Cliquer sur les images pour les agrandir)

 

 

 

 

Au bout d'un moment nous arrivons à la source (la source même, si l'on est pointilleux, se trouve exactement en haut de l'image, et même un peu davantage).

Cette fois-ci l'eau est limpide, fraîche, pure. On pouvait apparemment la boire sans souci à cet endroit (mais moi je suis une trouillarde, et pourtant j'adore ça, boire directement l'eau d'une rivière... mais à la montagne et pas non loin d'une eau bleue bactérienne !). Toujours est-il que le panorama est agréable une fois de plus.

Pas d'eau bleue mais un joli ruissellement en pente, au milieu des mousses intensément vertes.

 

 

 

 

 

 

La source est juste à droite. Elle surgit de sous terre.

 

 

 

 

 

 

Nous rebroussons chemin et là, deux possibilités s'offrent à nous : prendre la rive droite du fleuve, ou la rive gauche.

Nous choisissons la rive non parcourue à l'allée et nous retrouvons à contempler l'eau bleue depuis une butte la surplombant.

Au bout d'un moment le terrain redescend.

Les arbres, semblant être simplement posés sur le lit de la rivière, parmi l'eau bleue, accentuent l'aspect féérique du lieu.

Nous marchons et je m'arrête une fois de plus faire quelques photos. Un endroit d'aspect un peu différent de ceux parcourus précédemment au cours de la randonnée s'offre à moi. L'eau semble encore plus bleue et paraît contraster davantage avec les rives marrons.

J'imaginerais aisément une licorne s'y abreuver ou un lutin surgir de derrière un arbre.

 

 

 

 

 

 

L'endroit qui suit sur les photos, c'était peut-être le coin où s'arrêter, je veux dire, pour se vider la tête, et juste contempler la beauté du lieu.
Les couleurs vives, la douceur du lieu avec cette eau lisse ruisselant dans un léger bruit si agréable.
Cette partie du fleuve, plus encore que les autres peut-être, tenait vraiment du fantastique, du féérique. On se croit dans un autre monde... Et pourtant... Il n'est pas bien loin de notre chère civilisation. Parfois, même la Nature peu profonde et peu éloignée de la ville peut nous entraîner ailleurs.

 

 

 

 

 

 

On ne s'en rend peut-être pas compte sur ce cliché mais, toute cette partie du cours d'eau à l'aspect merveilleux se refermait peu à peu comme un écrin, ce qui accentuait cette sensation de magie et de "découverte d'un monde fantastique".

 

Dans tous les cas, j'avoue m'y être perdue quelques instants... Et c'était très agréable. : ))

 

 

 

Cliquer pour le grand format.
Cliquer pour le grand format.

Écrire commentaire

Commentaires: 2
  • #1

    Fanny Binard (samedi, 27 juillet 2013)

    Super compte-rendu accompagné d'images exceptionnelles, bravo!

  • #2

    killianf (dimanche, 04 août 2013 17:22)

    Super :)

Rencontre avec un petit lutin des bois

 

Nous sommes le 12 Juillet au matin, je me rends, accompagnée d'une passionnée de la Nature comme moi, à un étang dans l'espoir de photographier des passereaux et pourquoi pas le fameux canard mandarin qui rôde dans la mare depuis plusieurs années.

Quelques libellules et canards s'accaparent mon attention, mais sans plus ; je ne sors pas encore mon appareil photo.

 

C'est dans le plus petit des deux étangs que j'espère alors voir le canard mandarin, ou des bergeronnettes courant sur les nénuphars, mais non, toujours rien.

J'ai bien pris quelques photos des canetons de canard de barbarie qui étaient mignons après tout...

 

On prend alors un petit chemin dont le passage est rendu difficile par les plantes envahissantes qui ont poussé et n'ont pas été retirées. C'est la fin de la promenade.

Rien dans la boîte à part les canetons. Bon, pas grave, c'est mieux que rien et une après-midi photo certainement fructueuse m'attend (cf reportage Attitudes - Milan noir).

 

Et là, oh! Un écureuil! En nous voyant il court pour rejoindre un arbre.

Je sais qu'il va rapidement monter tout en haut de l'arbre, échappant à l'objectif, alors je m'empresse de faire quelques photos du petit timide néanmoins curieux, qui se cache à moitié sur le côté de l'arbre tout en nous regardant.

 

(Pensez à cliquer sur les images plus petites pour les voir en plein format.)

 

 

 

 

 

 

Et voilà, comme prévu, il monte dans l'arbre à toute vitesse, j'ai une photo de l'écureuil avec la mise au point faite sur l'arbre... heureusement le flou est léger, et l'attitude de l'écureuil attendrissante...

Mais le voilà qui s'arrête sur une branche à seulement trois mètres de hauteur, une branche à l'horizontale.

Je déclenche, fais quelques photos, j'ai beaucoup de mal avec la mise au point, mais tant pis, je passe avec la mise au point manuelle et à l'écran, pour bien cadrer le petit lutin. Il y en aura au moins quelques unes de nettes...?

 

 

 


 

 

 

Il reste là de longues minutes, posé entre le tronc d'arbre et la branche, dans cette petite fourche sécurisante. Il me regarde, met son museau dans ses petites mains griffues, laisse pendre sa queue touffue, la porte par dessus sa tête, hume l'air...

Je mets en boîte toutes ses postures, plus amusantes les unes que les autres.

 

 

 

 

 

 

Parmi les nombreuses photos que je parviens à faire, au milieu d'un bon nombre de ratés (cadrage trop mauvais pour être rattrapés, flous...) il y a quelques photos nettes.

Je remercie l'écureuil de m'avoir permis toutes ces photos. Il n'est pas parti, nous nous sommes en allés avant lui.

Il a fallu qu'il se poste à un joli endroit, avec un beau décor lumineux et coloré... parfois la Nature nous offre de jolis et agréables moments tels que celui-ci, et quand on est un minimum intéressés, on ne revient jamais bredouille d'une balade dans la Nature !

 

Je clos cette série avec ma photo préférée parmi toutes celles que j'ai prises. Le petit écureuil hume l'air, les yeux brillants.

 

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    Fanny Binard (samedi, 27 juillet 2013 13:20)

    c'est chouette qu'il ait été coopératif!! je ne sais pas si tu as finalement pu croiser un canard mandarin ou un paresseux mais en tout cas, tu as fait une autre mais tout aussi belle rencontre! :) très belles photos

Attitudes - Milan noir

 

Il est cinq heures de l'après-midi, je reviens de ma toute première observation de rolliers d'Europe, ces beaux corvidés vivement colorés. Je me rends, avec une passionnée de la Nature qui me fait découvrir l'endroit, dans une petite forêt avec notamment des Eucalyptus, ça sent bon... Enfin... Nous nous trouvons au pied d'une déchetterie et nous y rapprochons, à pieds, et alors l'odeur typique des déchets nous parvient...

Dommage qu'un si bel endroit se trouve en contrebas d'une déchetterie...

Mais...

Un groupe d'une centaine de goélands tournoie haut dans le ciel au dessus des ordures, milliers de petits points blancs.

Ca grouille de vie, par là-bas, et aux points blancs se mêlent des points noirs, qui montent et redescendent au gré des courants d'air.

Ils se rapprochent, ils sont bien une centaine eux aussi, mais plus grands, plus imposants et majestueux que leurs voisins les goélands.

Des silhouettes se détachent du ciel bleu, des silhouettes très sombres, et ils nous survolent d'assez près cette fois-ci... difficile de dire la distance exacte qui me séparait d'eux, je serais tentée de dire une dizaine ou une quinzaine de mètres, mais ils font facilement un mètre quarante d'envergure.

 

Il faut savoir que pour moi cette observation est exceptionnelle...

Car je n'en avais jamais vu autant de milans, et jamais non plus d'aussi près. Les rapaces sont pour moi assez mystérieux car je ne les connais encore que très peu, et je n'en vois pas si souvent (parfois un épervier et un faucon crécerelle au dessus de mon jardin, ce qui est déjà plaisant!).

Néanmoins ils me fascinent, ils sont si beaux, grands et majestueux, et leur regard perçant donne des frissons...

 

Cette fois-ci je vous propose en images une série sur le milan noir, dont les photos sont loins d'être parfaites et toujours bien nettes, mais je tiens à vous les montrer car elles présentent différentes attitudes de ce rapace en vol, du vol plané, ailes complètement déployées, au vol rapide, en passant par le piqué...

 

(Pensez à cliquer sur les images pour les voir en entier et en plein format.)

 

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0

Les Calanques de Marseille

 

Les Calanques de Marseille s'étalent du village de Goudes jusqu'à la ville de Cassis. Les calanques s'étendent sur une vingtaine de kilomètres.

Parc national depuis Avril 2012, les Calanques présentent une intéressante biodiversité : on peut par exemple y trouver couleuvres de Montepellier, fouines, monticoles bleus, tichodromes échelette.

Pour ma part je n'ai rien vu de tout ça (je suis restée sur les sentiers) mais j'ai pu voir et photographier pour la première fois des craves à bec rouge.

Ils font partie de la famille des corvidés et ressemblent à s'y méprendre aux corneilles noires. La différence ? Comme son nom l'indique, son bec rouge, légèrement recourbé vers le bas.

(Pensez à cliquer sur les images pour les voir en entier et en plein format.)

 

 

 

Crave à bec rouge
Crave à bec rouge

 

 

 

J'ai également pu observer un superbe faucon crécerelle en train de chasser.

 

 

 

Faucon crécerelle mâle
Faucon crécerelle mâle

 

 

 

Les calanques sont formées de roches calcaires sédimentaires qui leur donnent une couleur très claire, presque blanche, typique des côtes méditerannéenes, qui rappellent aussi les îles grecques.

Au fond, on peut voir l'île Maïre, dont le sommet, à droite, se nomme le Pic des Gabians.

Derrière l'île, à droite, on peut apercevoir le Tiboulen de Maïre.

Plus à droite, il s'agit du Cap Croisette.

Au premier plan à droite, le passage mène à la calanque de Callelongue, minuscule village nichée au creux du massif du même nom.

 

 

 

L'île Maïre et le Cap Croisette
L'île Maïre et le Cap Croisette
L'île Maïre et le Cap Croisette.
L'île Maïre et le Cap Croisette.

En marchant un peu, on arrive à un nouveau point de vue qui donne sur un ensemble d'îles.

 

 

 

 

 

 

Dans les clichés ci-dessous, on peut apercevoir, de gauche à droite : l'île Plane, qui cache en partie l'île "Le Grand Congloué" (qui est pourtant beaucoup plus petite...), et à leur droite la grande île Jarron qui cache en partie l'île de Riou (la grande) et l'île Jarre (la plus petite à droite), situées derrière au fond dans la brume, dont on peut voir les crêtes très découpées.

 

 

 

 

 

 

Et à l'horizon, complètement à gauche de l'image, on peut (difficilement, mais on peut) distinguer le Cap Canaille, qui se trouve beaucoup plus loin, à Cassis.

Le second reportage qui se trouve deux images plus bas présente notamment le Cap Canaille, avec une photo où on peut le voir dans toute sa splendeur, cette fois-ci. :-)

 

 

 

 

 

 

De nombreux goélands m'accompagnaient aussi tout au long du trajet, planant dans le vent frais au dessus de cette belle mer bien bleue... comme je les enviais...

...Tandis que ces deux-là se doraient la pilule sur un rocher. (Ca, je sais faire!)

 

 

 

 

Ce reportage sera complété par de nouvelles photos montrant de nouveaux points de vue pris depuis les Calanques, je vous tiendrai au courant depuis ma page facebook.

Écrire commentaire

Commentaires: 0

La Route des Crêtes de Cassis

 

La Route des Crêtes, reliant Cassis à La Ciotat, traverse des falaises offrant de très belles vues sur la Méditerranée et les Calanques de Cassis.

Le Cap Canaille, situé entre Cassis et La Ciotat, est l'une des plus hautes falaises maritimes d'Europe : elle est à 399 mètres au dessus du niveau de la mer ! C'est d'ailleurs la plus haute de France, avant même celle d'Etretat.

(Pensez à cliquer sur les images pour les voir en entier et en plein format.)

 

 

 

La roche rouge du Cap Canaille (ici intensifiée par la lumière du coucher du Soleil) est composée de calcaires détritiques (roches sédimentaires constituée de débris).
La roche rouge du Cap Canaille (ici intensifiée par la lumière du coucher du Soleil) est composée de calcaires détritiques (roches sédimentaires constituée de débris).
Sommet des falaises du Cap Canaille : "La Grande Tête", au premier plan à droite ; les Calanques de Cassis, à l'arrière-plan.
Sommet des falaises du Cap Canaille : "La Grande Tête", au premier plan à droite ; les Calanques de Cassis, à l'arrière-plan.

Le coucher du Soleil vu des falaises est un très beau spectacle.

 

 

 

 

 

 

Du sommet "La Grande Tête", la vue est magnifique : elle donne sur la baie de Cassis, et les Calanques (comme ici) avec un ciel qui met en harmonie les tons orangés, roses, mauves et bleus.

 

 

 

 

 

 

A la tombée de la nuit, les couleurs deviennent plus intenses, voire enflammées.

Garanti sans retouche !

 

 

 

 

 

 

Entre deux séances de photos, contempler, simplement. ;-)

 

 

 

Il y avait un très fort vent ce jour-là, si fort que je tenais mon trépied Manfrotto par peur qu'il tombe (surtout étant au bord d'une falaise...).
Il y avait un très fort vent ce jour-là, si fort que je tenais mon trépied Manfrotto par peur qu'il tombe (surtout étant au bord d'une falaise...).

 

Ce reportage sera complété par de nouvelles photos montrant de nouveaux points de vue pris depuis la Route des Crêtes, je vous tiendrai au courant depuis ma page facebook.

Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    ornitho spot photo (mardi, 01 janvier 2013 12:57)

    superbes photos

Les photographies présentes sur ce site ne sont pas libres de droits.

© Lena Silvestre - 2017